Retour de la Mil' Kil'
Bonjour à tous,
Tout d'abord, merci pour vos encouragements et votre soutien.
Je ne m'attendais pas à une telle épreuve. Avec 3 transe Gaule au compteur (la dernière à 10 km/h), je pensais avoir un minimum d'expérience pour gérer cet évènement. J'ai eu tout faux. Le manque d'entrainement n'a rien à voir là-dedans.
C'est pour moi, une épreuve très très dure à gérer. J'avais prévu au départ de la courir comme une course à étapes, à savoir partir vers 6h30, 7 heures et finir vers 18 heures, vu que sur la TG, je terminais entre midi et 14 heures. Je pensais que ce serait suffisant pour faire 25 à 35 km suplémentaires. Pas du tout !
J'ai très mal géré les 4 premiers jours. Je partais trop tard le matin et redoubler ceux qui rognaient sur le sommeil, ça commençait à me gonfler. Du coup, je suis parti vers 5h30 pour finir vers 21. Mais le peu de sommeil, l'absence de douches, le froid dans le camion (j'ai regretté mon camping car) ont fait que la récup s'en est ressentie et la vitesse de course aussi. Donc plus fatigué, plus de temps sur la route, moins de récup, on entre dans un schéma où l'on ne peut plus s'en sortir. Je manquais aussi parfois de lucidité.
Alex a fait une très belle perf, il a gagné sur le sommeil, 2 heures lui suffisaient quand j'avais besoin de mes 4 à 5 heures, pendant ce temps, il marchait d'un bon pas. Je suis un piètre marcheur et je n'aime pas çà. A sète où il m'attendait pour l'arrrivée, il me disait faire 30% de course pour 70% de marche. Pour moi, la proportion était inversée. Il a fait le trou les 2 premiers jours, ensuite impossible de revenir, j'ai essayé, je regrette juste mon départ possif dû au manque de confiance.
Je vais mettre du temps à récupérer.
Merci encore pour votre soutien, j'ai vécu 10 jours très forts, mais je ne reviendrais pas sur un telle épreuve, elle vous bouffe, toujours à culpabiliser lorsqu'on arrêt pour manger ou dormir un peu. Une course à étapes est bien plus confortable. Je suis celui qui a le plus dormi avec 48h30 (JB nous a demandé le décompte), Alex 28 heures. Je viens d'avoir la fille de Gérard Bertin; il en est à 10 heures après 11 jours de marche forcée. Il était sans assistance, sans duvet, juste une couverture de survie, il marchait pour ne pas avoir froid. Les 4 derniers jours, nous avions 4°, la nuit et au petit matin. RESPECT
Là sont les véritables exploits, jamais devant sur des épreuves de ce type
Le blog n'était pas mis à jour comme vous avez pû vous en rendre compte. Benji mettait quelques mots quand on lui téléphonait.
Tout d'abord, merci pour vos encouragements et votre soutien.
Je ne m'attendais pas à une telle épreuve. Avec 3 transe Gaule au compteur (la dernière à 10 km/h), je pensais avoir un minimum d'expérience pour gérer cet évènement. J'ai eu tout faux. Le manque d'entrainement n'a rien à voir là-dedans.
C'est pour moi, une épreuve très très dure à gérer. J'avais prévu au départ de la courir comme une course à étapes, à savoir partir vers 6h30, 7 heures et finir vers 18 heures, vu que sur la TG, je terminais entre midi et 14 heures. Je pensais que ce serait suffisant pour faire 25 à 35 km suplémentaires. Pas du tout !
J'ai très mal géré les 4 premiers jours. Je partais trop tard le matin et redoubler ceux qui rognaient sur le sommeil, ça commençait à me gonfler. Du coup, je suis parti vers 5h30 pour finir vers 21. Mais le peu de sommeil, l'absence de douches, le froid dans le camion (j'ai regretté mon camping car) ont fait que la récup s'en est ressentie et la vitesse de course aussi. Donc plus fatigué, plus de temps sur la route, moins de récup, on entre dans un schéma où l'on ne peut plus s'en sortir. Je manquais aussi parfois de lucidité.
Alex a fait une très belle perf, il a gagné sur le sommeil, 2 heures lui suffisaient quand j'avais besoin de mes 4 à 5 heures, pendant ce temps, il marchait d'un bon pas. Je suis un piètre marcheur et je n'aime pas çà. A sète où il m'attendait pour l'arrrivée, il me disait faire 30% de course pour 70% de marche. Pour moi, la proportion était inversée. Il a fait le trou les 2 premiers jours, ensuite impossible de revenir, j'ai essayé, je regrette juste mon départ possif dû au manque de confiance.
Je vais mettre du temps à récupérer.
Merci encore pour votre soutien, j'ai vécu 10 jours très forts, mais je ne reviendrais pas sur un telle épreuve, elle vous bouffe, toujours à culpabiliser lorsqu'on arrêt pour manger ou dormir un peu. Une course à étapes est bien plus confortable. Je suis celui qui a le plus dormi avec 48h30 (JB nous a demandé le décompte), Alex 28 heures. Je viens d'avoir la fille de Gérard Bertin; il en est à 10 heures après 11 jours de marche forcée. Il était sans assistance, sans duvet, juste une couverture de survie, il marchait pour ne pas avoir froid. Les 4 derniers jours, nous avions 4°, la nuit et au petit matin. RESPECT
Là sont les véritables exploits, jamais devant sur des épreuves de ce type
Le blog n'était pas mis à jour comme vous avez pû vous en rendre compte. Benji mettait quelques mots quand on lui téléphonait.