Ils sont partis
Les regards trahissaient la peur de l'inconnu, nul n'a envie de faire le fanfaron; Tous recherchent une tête amie, une raison d'espérer; A dix heures pétantes, le coup de sifflet libérateur, était-il vraiment libérateur ou allait-il enfermer ces 23 bipèdes au coeur des pires touments ?
Sous la houlette de Raymond Brand'honneur, un ancien membre de l'équipe de France du 100 km, le peloton part sur un rythme très relax dans les rues de Saint Malo. Une heure plus tard, Raymond nous abandonne en nous souhaitant bonne route. Des mois d'attente à penser à ce départ me font accélérer malgré moi, je me retrouve en tête rapidement, Eric Kréa me rejoint et nous tenons 3 heures à un bon tempo. Il est treize heures, la faim se fait sentir, d'autant que je n'ai rien manger le veille. Je m'arrête donc, en profite pour percer deux ampoules qui commençaient à me chatouiller. Les jambes appuyés sur le côté du camion .....je m'endors. 40 minutes plus tard, je me décide à repartir bon dernier, peu importe. Il m'est alors impossible de retrouver un rythme auquel je suis à l'aise. La tête tourne, je suis en hypo, pourtant après le repas. Une envie de vomir me tenaille pendant trois bonnes heures et m'emp$eche de m'alimenter et surtout de boire. Sur le canal qui sépare la Bretagne et la Normandie, je libère enfin mon estomac. Comme par enchantement, les jambes tournent à nouveau bien, je reste avec quelques coureurs que je rattrappe, Gérad Denis, Xavier Servel, Patrick Bonnot. J'arrive enfin vers 21 heures à St James, ville étape que j'envisageais mais avec moins de temps sur la route. Demain sera un autre jour !
Isabelle était partout, je n'ai manqué de rien. Pour les accompagnateurs aussi, les jounées ne sont pas de tout repos.
Ces courses au long cours font rêver, elles ne sont pas sans risques, un bobo anodin peut prendre des proportions dramatiques. Pour ceux qui le l'aurai pas su, je vous invite à lire cet article http://www.yanoo.net/index.php4?cat=12&id=452
Ces courses au long cours font rêver, elles ne sont pas sans risques, un bobo anodin peut prendre des proportions dramatiques. Pour ceux qui le l'aurai pas su, je vous invite à lire cet article http://www.yanoo.net/index.php4?cat=12&id=452